Sonnet 01 -
Des créatures les plus belles
Sonnet 02 -
Lorsque
quarante hivers auront assailli ton
front
Sonnet 03 -
Regarde en ton
miroir, dis à la face que tu vois
Sonnet 04 -
Infructifiante chose à aimer
Sonnet 05 -
Ces heures, qui par gentil travail
Sonnet
06 -
Alors ne
laisse pas la main décharnée
- (en
anglais)
Sonnet 07
- Ah! de
l'orient quand la royale lumière
- (en
anglais)
Sonnet 08
- Toi
musique à entendre
-
(en
anglais)
Sonnet
09 -
Serait-ce par crainte de
mouiller un oeil de veuve -
(en
anglais)
Sonnet 10
- Par honte!
nie que tu portes amour
- (en
anglais)
Sonnet 11 -
Aussi vite tu déclineras
Sonnet 12 -
Quand je compte avec soin l'horloge
Sonnet 13 -
Ah si vous
étiez vous à vous-même!
Sonnet 14 -
Ce n'est pas aux étoiles que je
recueille mon jugement
Sonnet 15 -
Lorsque je considère que toute chose
Sonnet 16 -
Mais pourquoi vous, par plus
puissant moyen,
Sonnet 17 -
Qui croira mon vers dans le temps à
venir
Sonnet 18 -
Irai-je te
comparer au jour d'été ?
Sonnet 19 -
Temps dévorant, émousse les pattes
du lion
Sonnet 20 -
Tu as une
figure de femme, peinte de la main
même de la nature
Sonnet 21 -
Ainsi, il n’en est pas de moi comme
de cette muse
Sonnet 22 -
Ma glace ne me
persuadera pas que je suis vieux
Sonnet 23 -
Semblable à un
acteur imparfait
Sonnet 24 -
Mon œil s’est
fait peintre
Sonnet 25 -
Que ceux qui
sont en faveur
Sonnet 26 -
Lord de mon
amour,
Sonnet 27 -
Épuisé de
fatigue, je me mets vite au lit
Sonnet 28 -
Comment
puis-je revenir en heureuse santé
Sonnet 29 -
Lorsque, en
disgrâce auprès de la fortune
Sonnet 30 -
Quand aux
assises de ma pensée doucement
Sonnet 31 -
Ton sein s’est enrichi de tous ces
cœurs
Sonnet 32 -
Si tu survis à
mon existence résignée
Sonnet 33 -
J’ai bien vu
maintes fois l’aurore glorieuse
Sonnet 34 -
Pourquoi, ami,
m’as-tu promis un si beau jour
Sonnet 35 -
N’aie plus de
chagrin de ce que tu as fait
Sonnet 36 -
Laisse-moi te
dire que tous deux
Sonnet 37 -
Comme un père en sa décrépitude
Sonnet 38 -
Comment ma
muse pourrait-elle manquer
Sonnet 39 -
Oh! comment
pourrais-je chanter tes mérites
Sonnet 40 -
Prends toutes mes amours, mon amour,
va
Sonnet 41 -
Que ton caprice commette tous ces
péchés mignons
Sonnet 42 -
Qu’elle soit à
toi, ce n’est pas là tout mon
chagrin
Sonnet 43 -
C’est surtout quand mes yeux se
ferment qu’ils voient le mieux
Sonnet 44
-
Si mon être grossier n’était fait
que de pensée
Sonnet 45 -
Les deux autres éléments, l’air
subtil et le feu purifiant,
Sonnet 46 -
Mes yeux et
mon cœur se font une guerre à mort
Sonnet 47 -
Mes yeux et
mon cœur ont conclu une ligue
Sonnet
48 -
J'ai pris
le soin de mettre
Sonnet 49 -
Contre le
temps, si jamais ce temps arrive,
Sonnet 50 -
Comme j’avance
péniblement sur la route,
Sonnet 51 -
Ainsi mon
affection sait excuser la
fastidieuse lenteur
Sonnet 52 -
Je suis comme
le riche qu’une clef bénie
Sonnet 53 -
De quelle
substance êtes-vous donc fait,
Sonnet 54 -
Oh ! comme la
beauté semble plus belle
Sonnet 55 -
Ni le marbre, ni
les mausolées dorés
Sonnet 56 -
Doux amour,
renouvelle ta force ; qu’il ne soit pas
dit
Sonnet 57 -
Étant votre serf,
ai-je autre chose à faire
Sonnet 58 -
Que Dieu, qui
tout d’abord me fit votre serf,
Sonnet 59 -
S’il est vrai
qu’il n’y a rien de nouveau
Sonnet 60 -
Comme les
vagues se jettent sur les galets de
la plage,
Sonnet 61 -
Est-ce ta
volonté que ton image tienne
Sonnet 62 - Le
péché d’amour-propre possède mes
yeux
Sonnet 63 - Un
jour viendra où mon bien-aimé sera
Sonnet 64 -
Quand je vois la main cruelle du
temps
Sonnet 65 -
Puisque le bronze, la pierre, la
terre, la mer
Sonnet 66 -
Lassé
de tout, j’invoque le repos de la
mort
Sonnet 67 -
Ah !
pourquoi mon bien-aimé vivrait-il
avec la corruption
Sonnet 68 -
Ainsi, sa joue
est la mappemonde du passé
Sonnet 69 -
Ce que les
yeux du monde voient de toi,
Sonnet 70 -
Que tu sois
blâmé, ce n’est pas un défaut
Sonnet 71 -
Quand je serai
mort, cessez de me pleurer
Sonnet 72 -
Oh ! de peur que le monde ne vous
somme
Sonnet 73 -
Contemple en moi ce moment de
l’année
Sonnet 74 -
Mais
résigne-toi : quand le fatal arrêt,
qui n’admet
Sonnet 75 -
Ainsi, vous êtes pour ma pensée ce
qu’est
Sonnet 76 -
Pourquoi mes vers sont-ils si peu
enclins
Sonnet 77 -
Ta glace te
montrera comment s’usent tes beautés
Sonnet 78 -
Je t’ai si
souvent invoqué pour ma muse,
Sonnet 79 -
Tant que seul j’ai invoqué ton aide,
mon vers
Sonnet 80 -
Oh ! que je me
sens faible en écrivant
Sonnet 81 -
Ou je vivrai
pour faire votre épitaphe,
Sonnet 82 -
Je conviens
que tu n’es pas marié à ma muse
Sonnet 83 -
Je n’ai jamais
vu que vous eussiez besoin
Sonnet 84 -
Quel
est le plus éloquent ?
Sonnet 85 -
Ma muse,
bouche close, garde discrètement
Sonnet 86 -
Est-ce cette
poésie grandiose, dont
Sonnet 87 -
Adieu ! tu es
un bien trop précieux
Sonnet 88 -
Quand tu seras
d’humeur à me dédaigner,
Sonnet 89 -
Dis que tu
m’as quitté pour un défaut
Sonnet 90 -
Donc hais-moi,
si tu veux ; maintenant
Sonnet 91 -
Les uns se
glorifient de leur naissance
Sonnet 92 -
Mais
va, démène-toi pour te dérober à
moi.
Sonnet 93 -
Ainsi je
pourrai vivre en te supposant
fidèle,
Sonnet 94 -
Ceux qui ont le pouvoir de faire le
mal
Sonnet 95 -
Quel charme et quelle grâce tu
donnes
Sonnet 96 -
Pour les uns,
ton défaut est la jeunesse
Sonnet 97 -
Quel hiver a
été pour moi ton absence,
Sonnet 98 -
C’est au
printemps que j’étais éloigné
Sonnet 99 -
J’ai grondé
ainsi la violette précoce
Sonnet 100 -
Où donc es-tu,
muse, pour oublier
Sonnet 101 -
Ô muse
truande ! quelle sera ta pénitence
Sonnet 102 -
Mon amour
s’est fortifié, quoique plus
Sonnet 103 -
Hélas ! quelle
pauvreté montre ma muse,
Sonnet 104 -
Pour
moi, charmant ami, vous ne pouvez
Sonnet 105 -
Qu’on ne traite pas mon amour
d’idolâtrie
Sonnet 106 -
Lorsque, dans
la chronique des temps
Sonnet 107 -
Ni
mes propres pressentiments,
Sonnet 108 -
Est-il dans le
cerveau humain une idée,
Sonnet 109 -
Oh ! ne dis
jamais que mon cœur t’a trahi,
Sonnet 110 -
Hélas ! c’est
vrai, je suis allé de côté
Sonnet 111 -
Oh ! grondez à
mon sujet la Fortune,
Sonnet 112 -
Votre
amour et votre pitié couvrent la
marque
Sonnet 113 -
Depuis que je vous ai quitté, mes
yeux
Sonnet 114 -
Est-ce mon âme
qui, couronnée en vous,
Sonnet 115 -
Ils en ont
menti, les vers, écrits par moi
Sonnet 116 -
A la
sainte union de deux fidèles âmes
Sonnet 117 -
Dites, pour
m’accuser, que je n’ai payé
Sonnet 118 -
De même que,
pour rendre l’appétit plus vif
Sonnet 119 -
Que de fois je
me suis abreuvé de larmes
Sonnet 120 -
Les torts que
vous eûtes un jour me réconcilient
Sonnet 121 -
Mieux vaut
ici-bas être vil que de passer
Sonnet 122 -
Les tablettes
que tu m’as données,
Sonnet 123 -
Non, tu ne te
vanteras pas de me faire
Sonnet 124 -
Si mon amour
n’était qu’un enfant royal,
Sonnet 125 -
À quoi me
servirait-il de porter un dais
Sonnet 126 -
Ô mon
aimable enfant, toi qui tiens
Sonnet 127 -
Dans le vieux
temps, la brune n’était pas
Sonnet 128 -
Que de fois, ô
ma vivante musique,
Sonnet 129 -
La
satisfaction de la luxure,
Sonnet 130 -
Les yeux de ma
maîtresse n’ont rien
Sonnet 131 -
Telle que tu
es, tu es aussi tyrannique
Sonnet 132 -
J’aime tes
yeux, et eux, comme
Sonnet 133 -
Maudit soit le
cœur qui fait gémir mon cœur
Sonnet 134 -
Ainsi, je viens de l’avouer, mon ami
Sonnet 135 -
À d’autres la
satiété ! Toi, tu gardes ton désir
Sonnet 136 -
Si ton cœur te
gronde de me laisser
Sonnet 137 -
Ô
toi, aveugle fou, Amour, que fais-tu
Sonnet 138 -
Quand ma bien-aimée me jure qu’elle
Sonnet 139 -
Oh ! ne me
demande pas d’excuser
Sonnet 140 -
Sois
prudente dans ta cruauté :
Sonnet 141 -
En vérité, je
ne t’aime pas avec mes yeux
Sonnet 142 -
L’amour est
mon péché, et ta vertu
Sonnet 143 -
Vois
comme la femelle inquiète s’élance
Sonnet 144 -
J’ai deux
amours : l’un, ma consolation
Sonnet 145 -
Ces lèvres,
que la main même de l’Amour
Sonnet 146 -
Pauvre âme,
centre de ma terre pécheresse
Sonnet 147 -
Mon amour est
comme une fièvre
Sonnet 148 -
Hélas !
comment l’amour m’a-t-il mis en tête
Sonnet 149 -
Peux-tu dire,
ô cruelle, que je ne t’aime pas
Sonnet 150 -
Oh ! de quelle
puissance tiens-tu cette faculté
Sonnet 151 -
L’Amour est trop jeune pour savoir
ce
Sonnet 152 -
En t’aimant tu
sais que je suis parjure ;
Sonnet 153 -
Cupidon, ayant posé près de lui sa
torche
Sonnet 154 -
Le petit dieu
d’amour, gisant un jour endormi
Les
poèmes de Shakespeare en
anglais